Intervention de Hip-Hop de Cécile Gaillard

Cécile Gaillard est une danseuse et chorégraphe. Elle a commencé ses études de danse au conservatoire de Troyes et a obtenue en 2008 un Certificat D'Étude Supérieur de danse jazz. Cependant elle danse aussi du contemporain, du classique, de la danse africaine et du hip-hop.

En 2010, elle obtient le Diplôme d'État en jazz et devient professeur de danse. Elle crée son école Savie Danse en 2012 et en 2019 sa compagnie Liberta.

Pendant quatre heures, elle nous a initié aux techniques de Hip-Hop et nous a enseigné les bases de ce style avec des mouvements particuliers et trois extraits de chorégraphie qu'elle exécute avec les danseurs de sa compagnie.

I/ Le « Pop » :

Pendant son intervention, Cécile Gaillard nous a expliqué la technique du « pop ». Elle nous l'a décrit comme une sorte de décharge électrique, une contraction des muscles pour amplifier le mouvement et donner plus de style à la chorégraphie. Nous l'avons exercé dans plusieurs parties du corps lors d'un morceau de chorégraphie hip-hop.

Dans les bras, où cette contraction venait d'un mouvement de poignet qui montrait une maîtrise de ses muscles et ajoutait une touche particulière au mouvement. Dans le buste, la contraction venait du bassin et bloquait toute la cage thoracique. Dans les jambes où c'est le genou qui se bloquait, vers le haut ou vers le bas, selon le mouvement qui le précédait.

Le « pop » saccade la chorégraphie et lui donne un style particulier, il la rend originale et travaillée.

II/ La vague :

Nous avons, dans toutes les chorégraphies apprises pendant ces quatre heures, eu besoin de faire la vague, que ce soit la vague du corps ou des bras. Cécile Gaillard nous a donc d'abord décomposé le mouvement pour qu'on puisse ressentir comment il devait être fait et que notre corps le comprenne pour pouvoir le fluidifié par la suite. Nous sommes bras tendus de chaque coté, nous devons casser le poignet vers le bas, ensuite, nous montons le coude sans monter l'épaule et notre main se remet a plat. Un changement de position entraîne l'annulation de celui d'avant, c'est ce qui crée l'effet de la vague. Puis nous montons l'épaule en baissant le coude et c'est le buste qui se met en avant. Pour l'autre bras, c'est la même suite de mouvement mais dans l'autre sens.

Pour la vague du corps, nous sommes partie la tête sur le coté et les genoux pliés. Nous avions comme exemple le signe infini que devais reproduire notre corps. Nous partons donc de la tête puis l'épaule suis le mouvement, le buste, les hanches, très légèrement les jambes et toujours dans cet esprit de fluidité du corps, nous devions redevenir droits, jambe tendues.

III/ Le Moonwalk :

Ce mouvement est très célèbre dans le monde par celui qui la rendu aussi populaire Michael Jackson, mais aussi par sa complexité et son esthétique finale. C'est une succession des pieds à plat et des pieds en pointe en reculant. Il est difficile car il faut une bonne coordination entre les deux et une bonne tenue dans le reste du corps. Nous l'avons aussi décomposer et fait sans reculer pour pouvoir comprendre le mouvement et bien l'assimiler et ensuite le fluidifié. Nous partons le dos droit, un pied en avant à plat et le pied en arrière sur pointe. Le pied en avant recule pour rejoindre l'autre et celui en arrière descend à plat. Cela se succède et se coordonne pour donner la même impression que Michael Jackson sur scène et dans ses clips vidéo.

Cette intervention était vraiment très intéressante et enrichissante, autant pour notre culture personnelle mais aussi notre niveau de danseuse. Cécile Gaillard nous a beaucoup expliqué et prouvé que tous les styles de danse avaient la même base, que le style était simplement remanié, redessiné pour correspondre à chacun. Je ne mettais jamais intéressée plus que cela au hip-hop et pourtant j'ai beaucoup aimé pratiquer et apprendre.